Sa voisine l'a dénoncée, excedée par les allées et venues quotidiennes des animaux.
Ce qui
semble une généreuse idée est en fait un délit. Une
retraitée de Mâcon a été condamnée à 500 euros d'amende
pour avoir nourri des chats errants. Déjà propriétaire
de quatre chats, elle avait pris l'habitude de nourrir
quotidiennement ceux du quartier.
Mais,
après son déménagement, les animaux ont continué à venir,
excédant l'une de ses voisines, qui l'a dénoncée. Celle-ci
arguait que la retraitée "avait abandonné les animaux,
désormais 'sa' propriété". Le tribunal l'a condamnée
notamment sur la base de l'article 120 du règlement
sanitaire de la préfecture de Saône-et-Loire, détaillé
par le quotidien régional. Selon celui-ci, des gestes
répétés et continus concernant l’assistance à animal
en difficulté sont interdits, notamment pour des motifs
d'hygiène et de santé publique.
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Jets
de nourriture aux animaux. Protection contre les animaux
errants, sauvages ou redevenus tels
Il
est interdit de jeter ou déposer des graines ou nourriture
en tous lieux publics pour y attirer les animaux errants,
sauvages ou redevenus tels, notamment les chats ou les
pigeons ; la même interdiction est applicable aux voies
privées, cours ou autres parties d'un immeuble lorsque
cette pratique risque de constituer une gêne pour le
voisinage ou d'attirer les rongeurs.
Toutes
mesures doivent être prises si la pullulation de ces
animaux est susceptible de causer une nuisance ou un
risque de contamination de l'homme par une maladie transmissible.
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