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Le fabricant de botox "Ispen" arrête les tests sur les animaux !

 

 

 

Bruxelles, le 14 novembre 2013. D'ici fin 2014, le fabricant de botox Ipsen n'utilisera plus d'animaux pour ses expériences. C'est un progrès que la firme a révélé lors d'un entretien avec GAIA. « Grâce à cette décision, Ipsen épargne de vives souffrances à des centaines de milliers de souris. Cet engagement vient récompenser des années d'efforts de notre part, et nous en sommes très satisfaits », réagit la directrice de GAIA, Ann De Greef.

Toxicité

GAIA exige depuis longtemps que les fabricants de toxines botuliques (botox) mettent un terme aux tests de toxicité sur des souris. Chaque année, des centaines de milliers d'animaux sont utilisés lors d'expériences pour la production de toxine botulique. Le 23 juillet dernier, à l'occasion de la Semaine d'Action contre l'Expérimentation Animale pour les Produits du Botox, GAIA avait organisé une action « coup de fil ». Ce jour-là, les bénévoles et collaborateurs de GAIA avaient bombardé d'appels la filiale d'Ipsen à Merelbeke. L'organisation de défense des animaux demandait à Ipsen la fin de ces expériences, et l'adoption d'une méthode alternative in vitro. Et l'année dernière, c'était une trentaine de militants de GAIA qui répandaient plusieurs milliers de fausses souris et seringues devant l'entrée de la firme, avant d'organiser un sit-in.

Expériences douloureuses

Les toxines botuliques sont des produits extrêmement puissants et toxiques. Chaque lot doit être évalué à l'aide d'une procédure soulevant des questions éthiques: le test de la DL50, qui consiste à déterminer la dose létale moyenne suffisante pour tuer 50 % d'une population animale étudiée. Concrètement, il consiste à injecter un échantillon de cette toxine dans l'abdomen de souris. Pris de paralysie et de troubles respiratoires, les animaux finissent par mourir par suffocation. Un sort particulièrement douloureux, que connaissent des centaines de milliers de souris chaque année.

 

 

Souffrance évitable

L'essentiel des tests sur animaux pourraient être évités pour ce type de produit: un autre fabricant de botox, Allergan, avait déjà reçu l'autorisation pour remplacer le test de la DL50 pour sa propre toxine, par une expérience alternative in vitro, qui épargne 95 % des souris. Grâce notamment aux actions de GAIA, Ipsen a continué à investir dans la recherche sur une alternative au test DL50. Il n'est pas possible d'utiliser le même test sans adaptation pour deux toxines différentes. Ipsen considère que la façon la plus rapide de développer une alternative pour sa propre toxine est de continuer à travailler sur les pistes dans lesquelles elle s'est engagée - en développant notamment un test in vitro pour lequel Ipsen espère confirmer la comparabilité et la pertinence d'ici fin 2014.

 

 

 http://www.gaia.be

 

 

 

 

 

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