Le zoo de Vincennes cherche à mobiliser le public en permettant le parrainage de ses animaux. A la clé, le financement de programmes de conservation.
Ils
s'appellent Adeline, Aramis, Tinus ou Néro,
et ils cherchent un parrain ou une marraine.
Mais pas d'inquiétude : cette girafe, ce
jaguar, ce lamantin ou ce lion ne viendront
pas squatter dans votre salon (ou votre
salle de bains pour le lamantin). A cinq
mois de sa réouverture, le zoo de Vincennes
propose à partir d'aujourd'hui de contribuer
au financement des soins d'une trentaine
d'espèces animales, ainsi qu'à des programmes
de conservation.
Selon
le Muséum national d’Histoire naturelle
de Paris, dont dépend le zoo de Vincennes,
les dons s'échelonneront de 15 à 1 000 euros.
«Le parrain bénéficiera d’une relation privilégiée
avec l’animal de son choix en contribuant
à sa conservation et à la protection des
espèces menacées dans leurs milieux d’origine»,
précise le Muséum dans un communiqué. «Une
action positive, qui permettra à tous les
bienfaiteurs des animaux d’agir et de se
mobiliser pour la préservation des espèces»,
selon Thomas Grenon, directeur général du
Muséum national d’Histoire naturelle.
Pour
ce soutien et selon le don effectué, les
parrains recevront des fiches d’information,
des entrées pour le Parc zoologique de Paris,
des abonnements annuels ou profiteront de
rencontres avec les équipes du parc. Fermé
depuis 2009, le zoo reprendra du service
après une rénovation complète. Les installations
vétustes cèderont la place à «un zoo du
XXIe siècle» qui ne présentera plus des
animaux classés par genres mais en les replaçant
dans leur milieu d’origine et la biodiversité.
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