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Le petit chien Banzaï broyé par un rottweiler

Le petit chien de huit ans, se reposait sous un banc quand il a été agressé par un Rottweiler, un animal de 2e catégorie aurait dû être muselé !

 

 

 

 

 

Cruelle fin de vie pour Banzaï, attaqué le jeudi 9 avril par un rottweiler, à Argentan, dans le quartier du Paty.

Il est au environ de 18 h 15. Michel, qui réside rue du 104e RI sort se promener avec Banzaï, son Shih Tzu, près de la salle de sport Michel-Pelchat

Il va s’asseoir sur un banc. « Mon petit chien est arrivé en courant, il était heureux. Il s’est allongé. Ça faisait deux à trois minutes qu’on était là.

D’un seul coup je vois la femme arriver avec le rottweiler, attaché, au départ, mais sans la muselière. Voyant sa tante, elle a lâché la laisse. Le chien est arrivé en furie sur mon petit chien. Il l’a reniflé et l’a broyé complètement.

J’ai hurlé : prenez votre chien ! Prenez votre chien ! Elle a lancé « mais qu’est ce que vous voulez que je fasse ? ». 50 kg toute habillée avec un chien de 60 kg ! Moi, par les nerfs et la haine, j’ai plongé sur le rottweiler, pour éviter qu’il en fasse plus. Tout en ayant ma petite bête dans les bras. Quand j’ai entendu le craquement de la colonne vertébrale, j’ai su que c’était fini ».

Une automobiliste qui attendait sur le parking le conduit chez le vétérinaire qui constate que « Le chien est arrivé mort à la clinique » et qu’il « présente un enfoncement de la cage thoracique avec plusieurs côtes brisées ».

Michel portera plainte dès le lendemain.

La mairie n’a pas pu saisir le chien

Il est allé lui-même en informer les élus locaux. « J’ai voulu faire saisir le chien mais je n’ai pas le droit car une procédure judiciaire est en cours. Je suis en attente d’une euthanasie, mais pour l’instant, je ne peux rien », se désole Michel Aubert, adjoint au maire, en charge de la police municipale.

« On respecte la loi mais, si elle m’y autorisait, je serais certainement brutal », enrage le maire, Pierre Pavis. « Ceux qui ont des chiens comme ça devrait bien se mettre dans la tête que c’est une arme. Qu’ils peuvent démolir un gamin, tuer un bébé ».

La police municipale délivre elle-même les permis de détention des chiens de 2e catégorie qui nécessitent d’abord « une assurance, un casier judiciaire vierge et une évaluation comportementale ».

En outre, l’animal doit être tenu en laisse et muselé.

Par le journal de l'orne

 

 

 

 

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