Une
Américaine a déclenché une avalanche de réactions, après
la publication d'une photo la montrant en train de poser
près du corps d'une girafe chassée lors d'un safari
l'an dernier en Afrique du Sud.
En
publiant les photos de son safari en Afrique du Sud,
Tess Thompson Talley ne pouvait pas imaginer l'ampleur
de la polémique qu'elle allait déclencher, un an après
son voyage. Cette chasseuse américaine de 37 ans a provoqué
la colère de milliers d'internautes en postant l'été
dernier sur Instagram, un cliché de son safari en Afrique
du Sud sur lequel elle pose près du cadavre d'une girafe
noire, accompagné de la légende: «Mon rêve de chasse
s'est réalisé aujourd'hui, j'ai traqué une girafe de
18 ans pesant 900 kg. J'ai pu en obtenir 400 kg de viande.»
Son
cliché est épinglé depuis le 16 juin 2018 sur le compte
Twitter d'AfricaDigest, qui encourage les internautes
à le partager pour protester contre l'organisation de
chasses aux gros gibiers africains pour quelques riches
Occidentaux. Dans son tweet, ce site sud-africain d'informations
décrit la chasseuse comme «une Américaine blanche, qui
est presque une Néandertalienne, venue en Afrique tuer
une girafe noire très rare grâce à la stupidité de l'Afrique
du Sud. Son nom est Tess Thompson Talley. Partagez s'il
vous plaît».
Le
post, qui a été retweeté plus 45.000 fois en moins de
3 semaines, a poussé la jeune femme originaire du Kentucky
à se mettre en retrait des réseaux sociaux devant le
torrent de haine dont elle était victime de la part
de certains internautes.
La
chasseuse américaine se justifie
Dans
un mail destiné à la chaîne américaine Fox News, Tess
Thompson Talley précise que l'animal qu'elle avait chassé
en Afrique du Sud était un mâle de 18 ans, trop vieux
pour se reproduire et qui nuisait aux mâles plus jeunes.
Elle ajoute dans ce mail que le nombre de girafes de
cette sous-espèce est en progression depuis quelques
années, grâce notamment à la chasse réglementée.
La
justification de l'Américaine a été confirmée par les
propos de Julian Fenessy, cofondateur du Giraffe Conservation
Foundation, rapportés par Yahoo Lifestyle: «La chasse
légale des girafes n'est pas une des causes de leur
déclin, le côté moral et éthique est une autre histoire.»
Cependant,
les réseaux sociaux continuent de dénoncer ce genre
de pratiques, à l'image de l'actrice américaine Debra
Messing, qui invective Tess Thompson Talley sur Twitte
r:
ou
de l'humoriste français Rémi Gaillard qui est allé aussi
de son insulte:
Le
bad buzz dont est victime l'Américaine n'est pas sans
rappeler celui qui avait touché le dentiste américain
Walter Palmer en juillet 2015. Ce dernier avait été
autorisé, moyennant 45.000 dollars, à abattre le lion
Cecil, le célèbre félin du parc national de Hwange,
au Zimbabwe. Ce père de deux enfants était devenu par
la même occasion l'ennemi numéro 1 des militants de
la cause animale, qui ont presque réussi à faire couler
sa clinique dentaire de Minneapolis.
Source
: MSN
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